Amoxicilline, paracétamol, anti-GLP1… L’année écoulée n’a pas été épargnée par les pénuries de médicaments, avec des tensions touchant des molécules courantes souvent indispensables en soins primaires. Et malgré les différentes mesures mises en œuvre par les autorités pour rectifier le tir, les choses n’ont pas eu l’air de s’améliorer. Le problème se serait même amplifié, selon l’Académie nationale de pharmacie, avec une hausse du nombre de signalements (passé de 871 en 2018 à 3 278 au 30 septembre 2022) « qui ne s’explique pas uniquement par l’obligation renforcée de déclaration des ruptures », estime l’institution.
Un phénomène qui semble avoir de plus en plus de mal à passer auprès des généralistes, la persistance des pénuries de médicaments étant considérée par plus de trois quarts d’entre vous (78,7%) comme le flop médical de l’année écoulé.
Loin derrière, les mauvais résultats en matière de lutte contre le tabagisme arrivent en deuxième position avec 9,8 % des suffrages. Alors que le nouveau ministre de la Santé met plus que jamais l’accent sur la prévention, 2022 a confirmé la fin de la baisse des consommations observée depuis 2014.
Viennent ensuite la reprise des consommations d’antibiotiques en ville (8,2 %), la multiplication des épisodes de toxi-infections alimentaires (1,7 %) et enfin le report d’une éventuelle généralisation du cannabis médical (1,6 %).
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