Tous mes stages m’ont confirmé que je voulais faire médecine générale. C’est la meilleure spé ! C’est très varié en termes d’âge des patients, de pathologies. Également sur les possibilités d’exercice. Ce que j’aime aussi, c’est qu’outre le fait de soigner les pathologies, on peut les prévenir. Même lors de consultations « simples », on peut dire au patient : « si on parlait de votre consommation de tabac ou de santé mentale ? » . Il y a toujours quelque chose à aller chercher.
Il y a aussi une relation de confiance particulière avec les patients. Je le vois notamment en stage chez le praticien. Par exemple, beaucoup de patients ont des résultats d’examens que le spécialiste leur explique mais ils prennent une consultation pour nous demander notre avis. Il y a aussi tout un esprit d’« enquêteur » qui me plaît. Nous sommes la première personne que le patient voit, nous n’avons pas directement une lettre pour nous dire « je suspecte ça et je vous le confie pour plus d’examens ».
C’est en train de changer mais c’est une spécialité encore sous-estimée, pas toujours considérée en tant que telle. Je crois aussi qu’elle peut faire peur car elle est difficile. Plus tard, j’aimerais travailler en groupe ou en maison médicale. Je voudrais aussi faire pas mal de prévention, avec pourquoi pas des ateliers sur certains sujets.
En ce moment, je fais aussi un DIU de gynécologie à Lyon, parce qu’il y a beaucoup de demandes en médecine générale et pour pouvoir proposer des actes dans ma future pratique. Cela va m’aider à être plus assurée dans ce domaine.
Betty Bonnier, 24 ans, interne à Saint-Étienne
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