Les candidats des dernières ECNi choisissent depuis mardi et jusqu'au 25 septembre leur spécialité d'internat. Certains étudiants, très bien classés, ont décidé de se tourner vers la médecine générale alors qu'ils pouvaient prétendre à n'importe laquelle des 44 spécialités offertes. Pendant une semaine, Le Généraliste présente l'un d'eux.
5708e sur 8 706 : Arnaud Faubladier confie qu’il « aurait certainement pu mieux faire aux ECNi », sans problème d’ordre privé juste avant sa 6e année. Cette contre-performance est néanmoins sans impact sur son choix de spécialité d’internat. « Même si je m’étais classé 2 000e, j’aurais opté pour la médecine générale », confie l’étudiant originaire d’Aurillac. Il avoue avoir toutefois un temps songé à s’orienter vers une autre discipline. « Les études de médecine peuvent un peu monter le bourrichon et vous encourager à prendre une autre spé », admet le Cantalien. Finalement, un stage dans le Cantal avec deux généralistes il y a deux ans et l’attirance d’Arnaud Faubladier pour les disciplines cliniques l’ont conduit naturellement vers la médecine générale. « En réfléchissant bien, c’est la discipline la plus complète. »
Malgré la mauvaise pub dont pâtit la spécialité – « on ne nous incite pas à devenir généraliste », observe- t-il –, Arnaud Faubladier dit « assumer totalement » son choix. Et se réjouit d’être d’ores et déjà fixé sur son avenir, quand nombre de ses camarades ne savent pas encore ce qu’ils feront cette année, ni où.
Article précédent
« Pourquoi j'ai choisi médecine générale » : Délia Bonis, 62e aux ECNi, se confie
Rémi Croquet, l’ingénieur qui voulait rencontrer des gens
Lucie Berthomé veut « des patients à vie »
Manon et Amandine Leitner : « Certaines personnes nous ont dit que c’était du gâchis »
« Pourquoi j'ai choisi médecine générale » : Délia Bonis, 62e aux ECNi, se confie
Arnaud Faubladier a choisi « la discipline la plus complète »
Démographie médicale
Aides à l’installation : combien de CESP pour 2021-2022 et dans quelle région ?
Démographie médicale
De la formation à l'exercice, les propositions des futurs généralistes pour l'accès aux soins
DPC
Les maîtres de stage pourront finalement continuer à se former en « hors quotas »
Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation
« On ne peut pas laisser nos futurs soignants être maltraités »