Des chercheurs du Centre d’infection et d’immunité de Lille (CNRS/ Inserm) ont identifié une série de mutations et de gènes associés à la propagation épidémique et à la résistance aux antibiotiques de la lignée bactérienne Beijing. Cette lignée est responsable de la tuberculose multirésistante. Les gènes identifiés constituent des cibles potentielles de traitement. Ils peuvent aussi aider au développement de nouveaux moyens de diagnostic de la multi-résistance aux antibiotiques. Ces travaux ont été publiés dans la revue Nature Genetics.
La tuberculose reste un problème majeur de santé publique. Elle est responsable de près d'un million et demi de morts par an. En outre, des souches de l'agent infectieux de plus en plus résistantes aux antibiotiques apparaissent. La lignée de souches dite Beijing est en particulier massivement associée à la propagation de la tuberculose multi- et ultra-résistante en Eurasie.
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