Après la plaidoirie de la défense, le procès des implants mammaires PIP s’est achevé vendredi à Marseille sur quelques mots du fondateur de l’entreprise, Jean-Claude Mas. "Je déplore, je regrette la façon dont s'est terminé PIP", a-t-il dit à ses co-prévenus, ajoutant avoir "l'impression qu'ils ont peut-être un petit peu douté en 2009, et c'est tout". "Le mot de victime n'était pas connu chez PIP, il y avait des accidents de parcours, des ruptures, des coques, mais c'est la vie de l'implant. Et puis à partir de 2010, il y a eu la découverte de la tromperie et la façon dont cela a été exposé au public", a poursuivi le fondateur de l'entreprise. "Un gros pourcentage de victimes ont du gel Nusil (le gel conforme, ndlr) dans leurs implants", a-t-il souligné, répétant encore une fois que son propre gel "n'est pas toxique, pas dangereux". "J'espère un petit peu soulager la douleur des victimes," a-t-il conclu à l’intention des 7.400 femmes qui ont porté plainte dans cette affaire. Alors que les réquisitions ont été sévères, le jugement sera rendu le 10 décembre.
PIP : Mas fixé sur son sort le 10 décembre
Publié le 17/05/2013
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Source : legeneraliste.fr
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