Le Plan cancer a transformé la prise en charge des patients malades via la mise en place de réseaux pluridisciplinaires. À présent, le radiologue est un chaînon majeur de cette organisation et se retrouve souvent dans la position de celui qui annonce la mauvaise nouvelle. « Le radiologue se retrouve dans une zone grise lors de l’annonce », affirme le Pr Yves Menu, chef du service de radiologie à l’hôpital Saint-Antoine.
La situation peut vite devenir inconfortable – face au peu de temps à accorder à chaque individu et aux locaux inadaptés – pour le malade comme pour le professionnel de santé, qui n’est pas toujours formé à la communication. Par ailleurs, grâce au progrès thérapeutique, le cancer est devenu davantage une pathologie chronique, le malade et le radiologue sont donc amenés à se voir à plusieurs reprises lors des examens de suivi.
C’est pourquoi, certains éléments pourraient permettre d’améliorer les rencontres entre le spécialiste et le patient. Au niveau organisationnel, clinicien et radiologue devraient davantage communiquer, notamment sur le contexte clinique ou l’histoire de la maladie et les traitements. Ainsi, le radiologue pourra échanger plus facilement avec le patient, si celui-ci le désire.
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