« Ma ligne de conduite depuis l’arrêt de Grenoble ? Eh bien, j’applique : le CS à 23 euros. Mais je ne considère pas cette décision de justice comme une victoire, ou comme une reconnaissance. Mais comme une première étape. Le Cs à 23, compte-tenu de l’augmentation de l’inflation et du temps pendant lequel on nous a fait lanterner, c’est un peu retour vers le futur. La vraie revendication, aujourd’hui, pour les spécialistes de médecine générale, c’est le Cs à 30. Il nous a fallu taper du pied, multiplier les procédures et se rouler par terre pour avoir un début de reconnaissance tarifaire. On va continuer à se faire entendre, que ce soit dans la rue ou devant les tribunaux. Nous resterons fermes, comme en 2002. Quant aux patients, je crains fort qu’au milieu du forfait de 50 centimes sur les boîtes de médicament et le reste à charge de 1 euro sur les consultations, la nouvelle diminution du remboursement passe presque inaperçue. D’ailleurs, ceux avec qui j’ai discuté cette semaine comprennent fort bien que le statu-quo de 2002 ne puisse plus durer. »
« Je cote Cs 23, mais l’avenir, c’est le Cs à 30 »
Publié le 20/03/2009
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Crédit photo : ©DR
Dr Georges Delamare, généraliste à Blois (Loir-et-Cher)
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Source : Le Généraliste: 2482
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