Les pauvres sont plus souvent en mauvaise santé que la moyenne. Et pas uniquement pour des raisons d’accès aux soins ou de résurgence de pathologies de la misère. Une enquête auprès de plus de 2.000 bénéficiaires de l'aide alimentaire confirme que leur alimentation y est aussi pour quelque chose. Menée en 2011-2012, dans 77 structures de distribution de denrées à emporter ou de repas, dans six zones urbaines (Paris, Marseille, Grand-Dijon, Seine-Saint-Denis, Hauts-de-Seine et Val-de-Marne), elle fait état d'une situation «particulièrement préoccupante dans cette population vulnérable», avec «en particulier des prévalences de pathologies liées à la nutrition (obésité, hypertension artérielle, diabète) très élevées». Ainsi, 29% des personnes recourant à l'aide alimentaire étaient obèses en 2011-2012, et ce chiffre monte à 35% chez les femmes, soit le double de ce qui est observé dans la population générale. L'étude note aussi que certains groupes d'aliments recommandés pour leur valeur nutritionnelle, comme les fruits et légumes et les produits laitiers sont faiblement consommés par ces bénéficiaires, malgré une légère amélioration par rapport à une enquête précédente menée en 2004-2005. L'évolution favorable de certains marqueurs, comme la baisse de l'anémie par carence en fer, constatée en 2004-2005, «encourage à poursuivre les actions entreprises pour améliorer la qualité de l'aide alimentaire», souligne l'étude.
Deux fois plus d’obèses chez les bénéficiaires de l’aide alimentaire
Publié le 25/03/2013
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Source : legeneraliste.fr
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