Pour protester contre leurs conditions de travail, certains policiers de la région Occitanie ont décidé de se mettre en arrêt maladie. Parti du commissariat de Sète-Frontignan (Hérault) il y a une semaine, le mouvement de protestation touche aujourd'hui trois autres villes de l'Hérault (Agde, Béziers et Montpellier) et Perpignan dans les Pyrénées-Orientales). Au total, de source syndicale, quelques 150 policiers étaient mardi en arrêt maladie pour "burn-out" dans les deux départements.
C'est le triple du chiffre annoncé mercredi dernier. Le mouvement a un impact important sur le terrain car il affecte essentiellement des fonctionnaires de Police secours répondant au 17 et certains membres de la Brigade anticriminalité (BAC). Il y a trois semaines déjà, quelque 150 policiers héraultais avaient saisi médecine du travail et psychologues, a également indiqué Bruno Bartocetti, responsable sud de la France pour SGP Police-FO
Ces policiers protestent contre le rejet par la direction centrale de la police nationale d'un aménagement d'horaires qui leur aurait permis d'avoir un week-end sur deux complètement libre contre un sur six actuellement. Ce projet préconisait un allongement des heures quotidiennes de travail. A la préfecture de l'Hérault on invoque des problèmes d'effectifs.
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