En présentant ses voeux à la presse, mardi matin au ministère de la Santé, la ministre chargée des personnes âgées Michèle Delaunay a confirmé l’annonce faite par François Hollande, vendredi dernier à Lille qui a donné le « top départ » de la réforme de la dépendance. Une réforme maintes fois reportée, faute de crédits. « Cette réforme devrait être prête avant la fin de l’année, moins de 18 mois après la mise en place du nouveau gouvernement » a affirmé la ministre.
Sans faire de nouvelles annonces, Michèle Delaunay a précisé quelques fils rouges qui vont s’inscrire dans cette nouvelle loi qui se veut « globale ». Elle concernera, entre autres, « le parcours résidentiel de la personne âgée ». Le domicile sera, en effet « au cœur de cette loi » a précisé la ministre en parlant de « logements intermédiaires ». « Il va falloir dépoussiérer les résidences pour les personnes âgées » a-t-elle dit.
Ensuite, concernant les établissements et les maisons de retraite médicalisée, la ministre a affirmé sa volonté de « rendre accessibles les maisons de retraite aux classes moyennes » en comblant le fossé qui existe aujourd’hui entre le montant moyen de la pension de retraite et le reste à charge. « La personne et le médecin que je suis ne peut pas accepter qu’on sorte une personne âgée de son établissement pour des raisons financières » a déploré l’ancienne cancérologue en évoquant l’affaire de la nonagénaire expulsée d’une maison de retraite à Chaville (Hauts-de-Seine) pour cause de loyer impayé.
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