Le cas est peu ordinaire, il faut en convenir et a été signalé par Sachaile de la Barre, en 1845, dans son ouvrage « Les médecins de Paris jugés par leurs œuvres ou statistique scientifique et morale des médecins de Paris ». Il s’agit d’un Poitevin, le chirurgien célèbre Amussat (Jean-Zulima), né à Saint-Maixent, dans les Deux-Sèvres, en 1795, qui fut admis, presque acclamé, au nombre des membres titulaires de l’Académie de Médecine, en 1824, avant même d’avoir acquis le diplôme de docteur, pour son mémoire intitulé « Recherches sur l’appareil biliaire », tendant à montrer le mécanisme du reflux de la bile dans la vésicule du fiel.
« À l’appui de ses expériences, M. Amussat présentait à l’Académie une préparation anatomique dont l’importance s’ajoutant à celle de sa communication attira sur lui et sur ses premiers travaux un éclatant témoignage d’intérêt et d’estime » (Larrey) (loc. cit.). Amussat fut reçu deux ans plus tard, en 1826, docteur en médecine avec une thèse sur « L’Anatomie des hernies ».
C’est probablement la seule fois que le calcul… biliaire ait ouvert les portes de l’Institut à un étudiant !
(« La Gazette médicale de Paris », 1900)
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