Un billet de banque ayant circulé est le réceptacle de nombreuses bactéries. Des expériences faites aux États-Unis ont prouvé que, même presque neuf, un billet présentait 14 000 bactéries alors qu’un billet usagé en avait 580 000. M. P.B. Churchill a imaginé un appareil pour nettoyer les billets de banque. On dispose les billets dans une corbeille métallique que ferment trois serrures. On plonge la corbeille dans un bassin rempli d’une solution savonneuse de soude ; un mécanisme fait osciller le bassin tandis qu’un jet d’air comprimé agite le liquide.
En quelques instants, le papier prend une blancheur immaculée. On plonge la corbeille dans un autre bassin contenant de l’amidon pour coller le papier et lui rendre de la résistance. On place ensuite la corbeille sur un séchoir mobile tournant à grande vitesse, dans un fort courant d’air. On ouvre alors la corbeille, on fait passer les billets entre deux cylindres. Ils en sortent à l’état de billets neufs. Le nettoyage des billets de banque est sensiblement plus économique (environ 50%) que le remplacement par les banques des billets usagés par de nouveaux billets.
(« Paris médical », 1912)
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