
Reprise des négos sur les assistants : après la colère des médecins, la Cnam prête à revoir sa copie
Anti et pro IVG se sont mobilisés le week-end dernier à Paris et à Grenoble. Quelque 150 personnes ont manifesté samedi autour de l'hôpital Tenon à Paris (XXe) pour défendre le droit à l'avortement, alors qu'une manifestation d'opposants à l'IVG aux abords du centre hospitalier a finalement été interdite par la préfecture.Le collectif IVG Tenon, qui a lutté pour la réouverture de ce centre, effective depuis juillet 2011, avait déployé sur les grilles de l'hôpital une banderole "un enfant si je veux, quand je veux, où je veux". Le préfet de police de Paris a pris vendredi soir un arrêté interdisant le rassemblement prévu samedi matin par l'association "SOS tout petits" invoquant des "risques graves de troubles à l'ordre public". Les deux derniers rassemblements de l'association à Paris, le 17 septembre et le 15 octobre, avaient donné lieu "à des débordements violents" avec des contre-manifestants, rappelle le préfet de police de Paris.
Privée de manifestation à Paris, l’association "SOS tout petits" s’est rattrapée à Grenoble où une douzaine de ses militants ont récité des prières samedi après-midi devant la maternité de Grenoble. Agenouillés sur l'herbe les militants anti-IVG ont récité des prières, chapelet à la main et entonné des cantiques pendant plus d'une heure. En face, une centaine de personnes déterminées à défendre le droit à l'interruption volontaire de grossesse ont scandé des slogans brandissant de pancartes, sous l'oeil des forces de l'ordre.
Les syndicats avaient rendez-vous ce mercredi au siège de l’Assurance maladie pour une troisième séance de négociation sur les assistants médicaux. Après avoir quitté la précédente séance pour...5
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