
Téléconsultation, télé-expertise : qu'est-ce que ça change ? Deux généralistes témoignent
Une association de soutien au Dr Pierre-Michel Roux, chirurgien cardio-vasculaire révoqué en juin de l'hôpital public, a estimé mercredi que le renvoi du praticien et la fermeture de son service au centre hospitalier régional (CHR) de l'hôpital Bon-Secours à Metz "ne se justifiaient pas".Dans une lettre au ministre de la Santé Xavier Bertrand, le président de cette association, l'explorateur Hubert de Chevigny, affirme qu'un rapport d'experts de l'administration «montre (que) la mortalité s'était stabilisée en-dessous de la moyenne nationale dans le service, plus de trois mois avant sa fermeture dans l'urgence» en 2010: «3,37%, soit en-dessous de la moyenne nationale de 3,9%». Pour fermer d'autorité le service, l'ARS avait notamment pointé que, pour le remplacement de valves cardiaques, la mortalité au CHR de Metz était de 19% en 2009 et de 21% en 2010 alors que, pour une activité similaire, la moyenne nationale se situait à 6,9%. A l’époque, le Dr Roux avait justifié cette surmortalité par «la prise en charge de malades à très haut risque chirurgical». Par la suite, le chirurgien avait été d'abord suspendu, puis révoqué de l'hôpital public par le patron de l’ARS, à l’époque Jean-Yves Grall, nommé depuis Directeur Général de la Santé par Xavier Bertrand.
À l'occasion d'un colloque sur la télémédecine en libéral, organisé par l'URPS Ile-de-France jeudi dernier, deux jeunes généralistes parisiens ont partagé leur expérience de la téléconsultation et...Commenter
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