
Hausse des arrêts de travail : les médecins satisfaits d'être mis hors de cause
L'Union européenne a décidé vendredi de renforcer sa législation pour lutter contre les médicaments falsifiés ou contrefaits, un fléau qui toucherait 1% à 3% des produits utilisés en Europe. Le projet de loi européen, adopté par le Parlement européen en février, a été entériné par les représentants des 27 capitales de l'Union en marge d'une réunion à Bruxelles des ministres chargés des télécoms. Les Etats de l'UE ont désormais 18 mois pour transposer les nouvelles règles dans leur droit national. L'enjeu est de mieux lutter contre unn phénomène en constante progression dans l’UE. Depuis 2005, les saisies de médicaments contrefaits dans l'Union ont été multipliées par cinq, et ce marché représente 45 milliards d'euros de profits par an pour les réseaux criminels, rappelait en février au cours du débat au Parlement, l'eurodéputée portugaise Marisa Matias. Le coeur de la réforme est l'instauration d'un système de traçabilité des médicaments tout au long de la chaîne de distribution, via un code d'identification, et via un emballage cacheté permettant de s'assurer que la boîte n'a pas été ouverte depuis sa sortie d'usine. Le texte se penche également sur les pharmacies par internet, secteur qui concentre l'essentiel des problèmes puisque plus de la moitié des ventes sur les sites non autorisés seraient des contrefaçons. Pour que le patient-consommateur puisse éviter les marchands en ligne capables de telles dérives, le texte instaure une certification européenne pour les sites dignes de confiance.
Les syndicats de médecins libéraux ont accueilli très favorablement les propositions formulées par un groupe d'experts dans le rapport pour « Plus de prévention, d'efficacité, d'équité et de...2
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