Féminisation Chères consœurs, je vous adresse mes plus plates excuses et vous prie de bien vouloir pardonner l’ingratitude et la couardise dont j’ai fait preuve toutes ces années durant lesquelles je vous ai masculinisées à outrance.
J’ai bien tenté quelques « chère confrère » ou « cher consœur » mais à chaque fois le correcteur automatique m’invitait à l’usage et je me pliais lâchement au diktat informatique complaisant.
Puisse cette lettre rappeler à nos gardiens des dogmes que vous êtes, mesdames, aujourd’hui bien plus qu’hier, médecins du beau sexe, toubibes, professeures, chirurgiennes, mandarines et j’en passe et des bien meilleures que nous.
Comme si les en-têtes de nos courriers, en vous masculinisant, reflétaient en ultime résistance l’impuissance de notre situation.
J’outrepasserai désormais les us et coutumes en vous élevant au genre que vous méritez, afin de vous reconnaître dès l’en-tête de nos courriers, et ce jusqu’à sa formule de politesse qui a, elle, toujours été la vôtre.
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