Les journées du Dr E. commençaient toutes de la même façon. Par une barrette de Lexomil avalée avec un verre d’eau. « Beaucoup se mettent à l’alcool », raconte-t-il, l’air de révéler un secret de polichinelle. « Moi, c’était ça. » Malgré son malaise, impossible de s’arrêter. Les anxiolytiques deviennent alors son seul rempart contre la souffrance. Et cela pendant deux ans. Le temps qu’il lui a fallu pour refaire surface. « Chaque matin, aller au cabinet était une torture, je me faisais violence. »
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Édito
Le magicien dose
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