Seront éligibles, selon l’Assurance maladie :
• les enfants de 3 ans et plus et les adolescents en « situation de mal-être psychique pouvant susciter l’inquiétude de l’entourage » ;
• les adultes de 18 ans et plus souffrant d’un trouble anxieux ou d’un trouble dépressif d’intensité légère à modérée ; d’un mésusage de tabac, d’alcool ou de cannabis ; d’un trouble du comportement alimentaire sans gravité ;
• pour un patient éligible déjà sous traitement psychotrope (antidépresseurs depuis plus de trois mois, hypnotiques ou benzodiazépines depuis plus d’un mois, autre traitement psychotrope, antiépileptiques dans le cadre d’un trouble bipolaire ou personnalité borderline), l’avis d’un psychiatre doit être sollicité avant d’orienter vers un accompagnement psychologique ;
• « les patients en situation d’urgence, présentant un risque suicidaire, ou avec des critères de gravité (signes de décompensation psychiatrique aiguë par exemple), doivent être orientés sans délai vers un psychiatre ou des structures spécialisées », insiste la Cnam.
Les séances devront :
• être prescrites par un médecin (généraliste, pédiatre, gériatre), avec un courrier d’adressage pour le remboursement et un courrier d’accompagnement destiné au psychologue ;
• s’effectuer chez un psychologue « partenaire », dont l’inscription a été enregistrée et validée par la Cnam et dont l’annuaire sera accessible sur le site dédié.
Même si le dispositif est loin d’avoir fait l’unanimité chez les psychologues, notamment en raison de la faiblesse de rémunération au forfait, à la mi-mars, le ministère de la Santé comptabilisait mille inscriptions. On ne savait en revanche rien encore du maillage territorial des psychothérapeutes « partenaires ».
• Le nombre de séances est limité à 8 dans l’année, remboursées forfaitairement (40 euros la première et 30 euros les suivantes), sans possibilité de dépassement.
• Des séances à distance sont possibles, à l’exception de la première (entretien d’évaluation) qui doit être réalisée en présentiel.
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