Haruko Obokata était une jeune chercheuse prometteuse, au centre de biologie du développement de Kobé. En 2014, elle publie dans Nature deux articles retentissants, décrivant une méthode chimique simple pour obtenir des cellules pluripotentes à partir de cellules somatiques matures. Mais il est vite apparu que Haruko Obokata avait falsifié ses images et ses travaux n’ont jamais pu être reproduits. Effet collatéral de cette fraude, le 5 août 2014, Yoshiki Sasaï, cosignataire de l’article, qui avait fait partie de la short list des nobélisables, était retrouvé pendu dans son laboratoire.
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Publié le 26/01/2018
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Soumis à l’impératif de publier, le fameux "publish or perish", certains chercheurs et médecins ont tendance à enjoliver leurs résultats. Retour sur le 6e colloque de Bobigny.

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Crédit photo : BURGER/PHANIE
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