« La date n’est pas fixée mais nous allons vers un déremboursement », a annoncé Agnès Buzyn ce lundi, au sujet des médicaments anti-Alzheimer.
Dès 2016, la commission de la transparence de la HAS avait revu à la baisse l’intérêt de ces traitements, jugeant leur rapport bénéfice/risque insuffisant pour justifier d’une prise en charge.
Mais la ministre de la Santé de l’époque, Marisol Touraine, n’avait pas donné suite, posant comme préalable à tout déremboursement, la mise en œuvre d’un parcours de soins élaboré par les scientifiques en lien avec les associations de patients. Un an et demi plus tard, la HAS vient de remplir le contrat en publiant un guide qui détaille l’ensemble de ce parcours de soins.
Le ministère de la Santé devrait donc acter très prochainement le déremboursement des spécialités à base de donépézil, rivastigmine, galantamine, et mémantine. Une mesure qui risque d’avoir du mal à passer auprès des associations de patients alors que France Alzheimer dénonce déjà une décision « infondée et dangereuse ».
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